31 juillet 2006

Tourbillon d'idées

Trop de choses à faire, trop de choses à penser. J'aimerais avoir plus d'heures dans la journée.

D'un côté il y a mon accompagnement qui me travaille beaucoup. Je veux être prête pour le retour de vacances et débuter mes accompagnements le plus rapidement possible. C'est une réelle passion pour moi; j'ai enfin trouvé l'élément qui manquait à mon parfait accomplissement personnel.

D'un autre côté, il y a mes contrats de graphisme, qui me tiennent occupée et qui vont bon train.

Il y a aussi l'écriture de mon tout premier Murder Party qui est en suspend. Plus jeune, dans le milieu de l'adolescence, j'ai écrit 2 romans jeunesses somme toute assez bon pour des premiers jets. Je ne compte certe pas demander leur publication et les retravailler ne m'intéresse en rien. Ils sont des souvenirs de jeunesse, des romans qui ont fait tripper quelques unes de mes amies et qui ont su épater ma famille, mais c'est tout. Par contre, je me suis découvert un certain talent en ce qui à trait aux soirées "meurtre et mystère".

Les jeux commerciaux et ceux disponibles gratuitement sur internet ne m'avaient jamais bien impressionnée. Moi et une copine avons, l'hiver dernier, décidé de réinventer le jeu de société Meurtre et mystère que l'on connait.

Je ne dévoilerai ici aucune de mes idées, non pas que j'ai la prétention de croire que cela pourrait intéresser quelconque maison d'édition de jeux de ce genre, mais parce que j'ai bien envie de terminer mon oeuvre avant d'en dévoiler les secrets. Le temps me manque pour poursuivre l'écriture et celà demande un temps fou car le concept auquel j'ai pensé ressemble beaucoup plus en un jeu grandeur nature qu'à un jeu de table. Je sais que mes convives de l'hiver dernier avaient toutes bien aimé la soirée et qu'elles seront présentes pour le test ultime du suivant. Tout cela m'excite terriblement, mais je n'arrive pas à prendre le temps de continuer.

Il y a d'autre part la lecture du roman de Dan Brown "Ange & Démon" que je veux commencer. Ayant adoré "Da Vinci Code", je m'étais promis de lire son second ouvrage. Encore une fois, le temps me manque.

J'ai plusieurs projets personnels qui m'occupent l'esprit, sans compter mes enfants qui ont une place de choix dans ma vie.

Comment font les femmes de carrière pour tout concillier ? Délaissent-t'elles leurs enfants ? Ou leurs hobbies ? ou encore sont-elles des superwoman capables de tout accomplir en un temps reccord.

Je ne fait vraissemblablement pas partie de cette catégorie.

Camping Sauvage

Samedi soir, alors qu'on est tous autour de la table à prendre le repas du soir, mon amoureux me lance:" Que dirais-tu d'une nuit spéciale ce soir!"

Moi:" Une nuit spécialeeeeee ? Tu veux faire venir des danseuses ?"

Lui: " Haha, mais non, une nuit spéciale en famille là..."

J'en ai déduit qu'il suggérait une nuit de camping dans la cour. On en avait déjà discuté, suite à une nuit de camping raté début Juin.

Moi:" Bonne idée !!"

Après le repas, il monte la tente alors que je prépare les couvertures et tout ce dont nous aurons besoin pour passer une belle nuit. Gobelets d'eau pour les filles, téléphone en cas d'urgence (non mais c'est du camping sauvage, on ne sait jamais), jeux de sociétés pour passer la soirée, etc.

Après plusieurs parties de "Cherche et trouve" et de Bingo pour enfant, l'heure du dodo arrive. On fini par s'endormir, malgré l'humidité et le froid qui s'installent. Vers 22h, la vessie se fait pleine alors j'entre dans la maison (dont on avait laissé les portes arrières déverrouillées) afin de me soulager. J'entends du bruit au sous-sol... très suspect puisque personne n'est supposé être dans la maison. Comme je descends l'escalier, je vois un homme qui les monte! La peur m'envahis, cet homme je ne le connais pas et j'ai pas envie de faire sa connaisance...

Je remonte en courant et sort par la porte patio de la cuisine. Je retourne dans la tente réveiller mon amoureux, qui se lève d'un seul bon pour entrer dans la maison. J'attrape les filles (une dans chaque bras), elles sont toutes molles et endormies et moi je compte courir!!! avec elles chez la voisine. Je ne sais pas quelle force nous submerge dans ces moments là, mais je suis presqu'une superwoman!!!

Je cogne chez la voisine, où il semble y avoir un gros party. Par chance! Je ne réveillerai personne. Vraiment je tremble de partout et je pense à mon amoureux qui est seul dans la maison avec un voleur potentiellement armé. Après avoir déballé mon histoire, le coeur en panique, je décroche pour appeller la police. Après coup j'essai de téléphoner à mon amoureux à la maison et souhaite très fort qu'il réponde.

Un vrai film d'horreur, tout me semble au ralenti. Les filles se sont à peine réveillées et dorment maintenant paisiblement sur le divan. Le téléphone sonne mais personne ne décroche. J'ai tellement peur pour lui, peur qu'il soit blessé. La police n'arrive pas, le temps est si long. Dehors, rien, aucun bruit, aucun cri, aucun coup de feu !

J'ai toujours eu peur des intrusions nocturnes et je dois avouer qu'en couchant dans la cour, les portes déverouillées, j'y ai pensé et ça m'avait un peu inquiété. C'est surement pour ça que j'en ai fait des cauchemars.

Je ne saurai jamais si mon amoureux à été blessé, puisque je me suis réveillée avant. Mes filles dormaient à poings fermés et, bien que légèrement froides, elles semblaient très confortables. Mon amoureux aussi dormait. Je n'ai pas osé lui raconter mon rêve, il m'aurait surement traité de parano. Le fait est qu'alors ma vessie était réellement pleine et que je devais entrer dans la maison pour aller à la toilette.

Je mentirais si je vous disais que je n'ai pas eu un peu la trouille et que l'envie de descendre au sous-sol faire une ronde ne m'est pas venue en tête. Par contre, je me suis contenté d'aller directement à la salle de bain pour revenir aussi vite me coucher contre mon amoureux.

J'ai eu du mal à me rendormir, et le froid se faisait de plus en plus pénétrant, me gelant jusqu'aux os malgré nos bonnes couvertures chaudes. J'ai donc dormi d'un seul oeil et d'une seule oreille, trouvant le moyen de me lever au petit matin avec un torticoli.

C'est évident que les filles nous demanderont de renouveller l'expérience! N'importe quand mes pitounes ! Qu'est-ce qu'on ferait pas pour nos enfants.

29 juillet 2006

Joindre l'inutile à l'agréable


Lors de notre dernière escapade à l'épicerie, les filles et moi avions eu l'idée de faire des carrés de Rice Crispies. Rien de très extravagant, mais c'était une première pour moi.

C'est ce matin que ça se faisait ! Alors que je faisais fondre l'excellent mélange margarine guimauve sur le feu, S descendit discrètement de sa chaise afin de se glisser dans le garde-manger, ni vue ni connue.

30 secondes plus tard, il était trop tard. Elle avait attrapé le sac de farine dont elle avait allègrement vidé le contenu sur le plancher de la cuisine. Sur le coup je l'ai grondé... mais lorsque j'ai vu O descendre de sa chaise afin d'y faire des châteaux de farine; l'idée m'a semblé excellente.

Une fois le dégât fait, aussi bien en profiter ! Elles ont joué ainsi durant 30 minutes environ. S'enfouissant les pieds et les mains dedans. Lorsque l'activité improvisée se transforma en "food fight" j'ai jugé qu'il était l'heure se ramasser.

Couverte de la tête aux pieds, elles ont eu droit à un bon bain alors que papa ramassait les dégats.

Somme toute, c'était une belle exploration !!!

28 juillet 2006

Miréna (suite)

Ce matin, c'était le grand jour... le jour S. S comme Stress, mais aussi et surtout comme dans Stérilet.

Les papillons dans le ventre toute la matinée, j'arrive enfin à l'hopital (9h30) où je monte immédiatement en salle d'accouchement tel que demandé par mon doc. Il y a d'un côté les petits pleurs des nouveaux-née qui viennent me titiller le bouton maternité, de l'autre la porte de l'aile des naissances qui s'ouvre et se ferme me rappellant les souvenirs encore frais de mes 2 accouchements. Dans le petit "salon" faisant guise de salle d'attente, il y a un homme, futur papa j'imagine, qui dort, complètement épuisé du travail trop long de sa femme. J'y prends place et vois les minutes s'écouler beaucoup trop lentement à mon goût et ne vois surtout pas mon cher doc arriver.

10h01... il est en retard ! 10h30, il n'est toujours pas là. Je cause Non stress test avec une maman de 41 semaines. Dans une salle de naissance improvisée, une jeune maman est en pleure. Dilatée à 6 et en travail actif, elle s'en va en césarienne car son bébé est en siège.

Une main se pose sur mon épaule, il est là ! Il est tout radieux. Je l'aime mon doc hihihi Il me dit de ne pas bouger, il revient.. je lui dis que je désespérais de le voir arriver.

Quelques minutes plus tard il m'annonce qu'on ne procédera pas à l'intervention sur cet étage; on doit se rendre au 2 eme. Il me prend par le bras et me chuchotte:" Tu es en beauté aujourd'hui, ca te va super bien ce que tu portes." Il est trop gentil ... et c'était dit comme d'un papa à sa fille et non d'un macro à la poupoune du coin LOL. On fait des blagues, on rigole sur le chemin de la gynécologie et enfin on arrive.

Il me lance:" Bon installe-toi... encore les fesses à l'air ! Mais c'est la dernière fois pour le stérilet". I WISH !!!

Le suplice débute. Spéculum et une panoplie d'instruments s'introduisent un a un dans mon utérus augmentant peu à peu la douleur et les contractions. Bientôt ça devient insupportable. Entre ça et accoucher je choisi le 2eme. C'est long et c'est pénible. Mon doc est mal, je crois qu'il ne supporte pas que je souffre. Pourtant il en a vu des patientes, mais c'est différent, il m'a mis au monde, il a mis au monde presque tous les enfants de ma famille. Il a déjà dit à mon amoureux qu'il se sentait comme s'il m'avait élevé. Il a pleuré à mes accouchements, qu'il a lui-même assisté.. Bref, c'est une perle et je ne le changerais pour rien au monde.

Voyant que la douleur devient de plus en plus intolérable, il m'apporte une débarbouillette d'eau froide. Il a peut-être peur que je m'évanouisse lol. Ça doit bien faire 15 min que je suis là étendu avec la coutellerie entre les jambes. Il le tien bien pourtant ce Miréna, mais lorsqu'il tire pour le retirer ça ne fonctionne pas. Il reste coincé, provoquant une décharge dans tout mon utérus, comme si on voulait me le sortir du corps.

Je vois dans son visage qu'il n'en peu plus de me faire aussi mal... alors mon doc me dit: "Encore 2 tentatives sinon on ira en curetage, ça n'a plus de sens."

Première tentative, échouée... OUTCH respire, respire que je me répète... Les contractions d'une puissance de 70 lbs me font souffrir jusque dans les jambes et les épaules. Rien à voir avec les contractions de mes accouchements.

Deuxième tentative... Un sourire se dessine sur le visage de mon siiiii gentil médecin haha Ça y est il l'a eu. Non mais qu'elle joie dans la pièce. Il répète plusieurs fois:" Je suis si content, ouf.. que je suis content d'avoir réussi sans le curetage."

Après le nettoyage il m'a tendu Miréna bien enveloppé dans un papier et m'a serré fort dans ses bras. Il m'a suggéré de l'apporter et de le montrer à mes amies afin qu'elles ne se fassent pas installer ce stérilet. Pourtant, je suis la seule de ses patientes qui a eu autant de problèmes.

Je me sens libérée, enfin maître de mon corps... Et c'est avec dédain que j'irai prendre ma pillule contraceptive avant d'aller dormir. Par contre, contrôle pour contrôle, je préfère nettement celui que je peux reprendre en tout temps....

Adios Miréna......

26 juillet 2006

Un intru dans le ventre

C'est une grande décision à prendre que d'accepter qu'un intru (bien qu'il ne soit constitué que de plastique) vienne séjourner 5 ans dans son corps. J'ai pesé les pours et les contres durant 1 an. 1 an de réflexions et d'hésitations, de questionnements et de sondages, de tâtage de terrain bref je ne voulais pas me tromper. Je voulais être sur de mon coup, dire oui pour 5 ans et ne pas avoir à revenir sur ma décision.

Fin août 2005, je fais le grand saut, et j'achète Miréna à la pharmacie. Bien sur de moi, c'est avec le sourire que je vais voir mon médecin de famille en lui tendant l'intru. L'instalation très peu douloureuse se fait en quelques minutes. Je repart chez moi. La madame était BEN contente.

La gloire fut courte. L'intru se manisfestait sous plusieurs moyens... Il adorait me tordre les boyaux, me faire saigner sans préavis et ce durant des mois, me piquer ma libido et me donner une sale caractère. Décidément c'est un salaud ce Miréna.

Mais je suis tenace... je vais l'avoir à l'usure que je me suis dit (je me gourais!!).

Après presqu'un an de suplices, Miréna n'en avait toujours pas assez de me faire suer. Il décida d'aller explorer mon fond utérin, question de découvrir d'autres moyens de torture; et il a réussi ! En se cachant dans un coin, il a découvert qu'il était maintenant inefficace... Il devait jubiler quand un petit bébé s'installa dans mon ventre et y grandit durant 7 sem.

Mais en parfait salaud, il ne lui laissa pas de chance et bébé no.3 s'en alla le 30 juin dernier.

Depuis, Miréna s'accroche. Il est tenace. Il continu de me torturer l'intérieur et déjoue tous les instruments chirurgicaux qui tentent de l'extirper de mon entre.

Encore hier, il a été impossible pour mon médecin de le foutre à la poubelle une fois pour toute. Vendredi matin, on tentera encore une fois d'aller le chercher. J'ai peur et je suis stressée. Et si une chirurgie était nécessaire ? Ou encore des moyens plus douloureux les uns que les autres.

C'est un sentiment assez étrange de savoir qu'on a une cochonerie dans le ventre et que pour l'instant, c'est impossible de l'enlever et de s'en débarrasser. Je ne suis plus maitre de mon corps ! Miréna à pris le dessus.. mais ce n'est qu'une question de jours. Il va payer le salaud.

22 juillet 2006

Apprendre à détruire avant de pouvoir bâtir

Tant que l'enfant ne sait pas qu'une tour constituée de plusieurs petits blocs se détruit, il ne pourra jamais en construire une. Il faut savoir démonter pour savoir rebâtir.


On dirait bien que l'humanité est restée au stade de la démolission et ne sait pas avancer au delà de cette étape. Pourtant, tous les enfants savent brillament construire des tours. L'homme aussi le sait d'ailleurs. On s'évertue à toujours monter en altitude, innover dans des édifices monstrueusement gigantesques et qui défigurent le paysage. Toujours performer plus, être le plus fort, au détriment des autres qui ont plus que tout besoin de nous.

Alors qu'on empile nos briques et que l'on coule notre béton, les gens crèvent de faim au Tier Monde et se battent pour de l'eau potable. Mais who cares?! Ça le dit, c'est "seulement" le tier de la planète.

Et comme si la famine et les sécheresses, les maladies et l'insalubrité n'étaient pas assez, il faut ajouter à ça la guerre. Mais qui dirige le Monde dites-moi ?

21 juillet 2006

Notion d'écologie


Bien que j'adore passer du temps avec mes deux filles ensemble, jouer et profiter de ces beaux moments, jaime également prendre du temps seule à seule avec chacune d'elle. Un petit moment prévilégié, juste à nous.

Ce PM, comme S était fatiguée et qu'elle avait regagné son lit d'elle même pour finalement s'endormir avec ses doudous et sa musique, O et moi avons décidé d'aller dehors prendre l'air. Papa étant arrivé plus tôt que prévu, il a pu garder la maison (pour ceux qui seraient tenté de crier sur tous les toits que je laisse mon bébé de 2 ans seule dans la maison alors que je parle écologie avec ma grande).

Après une visite éclair au parc, où tout était trop chaud pour s'y asseoir et où O marchait comme un robot afin d'éviter que du sable entre dans ses sandales, nous sommes revenue dans notre bonne vieille cour.

O a vite repéré une magnifique sauterelle sur la glissoire. C'est avec amusement que nous l'avons regardée sautiller et voler un peu partout, essayant de l'attraper de temps en temps. Finalement, délicatement, j'ai réussi à la prendre dans mes mains et madame la Sauterelle s'y plaisait bien. Après avoir marché le long de mon bras, elle s'est mise à me grignoter. Quelques petites pinçades, mais endurables pour le bon plaisir de O qui la trouvait donc mignone. Ces morçures m'ont d'ailleurs laissé quelques marques. Nous lui avons redonné sa liberté, O avait le coeur gros.

Comme elle a une soif de savoir insassiable, une fois à l'intérieur nous avons feuilleté nos encyclopédies animales afin d'en apprendre plus sur ce magnifique insecte.

Nous y avons entre autre appris que madame la Sauterelle adore mange des feuilles. O s'en est donc allée vers son papa et s'exclama:

"Papa ! Des sauterelles ça mangent pas juste des mamans, ca mangent des feuilles aussi!!"

Non mais c'est tu pas assez mignon!!

20 juillet 2006

Plaisirs de la table en mutation

Manger a toujours été un petit plaisir pour moi; que dis-je, un grand plaisir. Je suis gourmande et m'assume. J'ai toujours pu mangé ce dont j'avais envie. Croquer dans une pêche juteuse et énorme en plein été, dévorer une rôtie au beurre d'arachide le matin et en mettre tellement épais que j'en avais partout sur les doigts, déguster des crudités avec une trempette onctueuse à l'oignon.

Pour plusieurs (et moi aussi) grignotter en soirée rime avec chips, chocolat et autre petits péchés mignons. Mais je peux manger tout ça si j'en ai envie; tanpis si ma balance me le reproche quelques jours plus tard. Par contre ce que je ne peux pas manger me manque encore plus... et la majorité des gens peuvent manger tous ces aliments qui me sont depuis plusieurs années interdits.

Lorsque je suis entré dans l'adolescence, je me suis mise à réagir aux fruits frais, aux légumes crus, aux noix, au pollen etc... Mes allergies se multipliaient et je voyais le jour arriver, où je ne pourrais plus rien voir dans mon assiette.

Pomme, poire pêche, prune, abricot, mangue, kiwi, ananas, papaye, fruit de la passion, cerise
Carotte, céleris, pomme de terre, choux rouge,
amande, noix d'acajou, pistache, pacane,

Ce sont QUELQUES exemples de ce que je ne peux plus manger depuis de mes 14-15 ans.

Maintenant de nouvelles allergies surgissent et je commence réellement à en avoir assez.

Arachide, soya, bleuet, latex, plusieurs savons,

Lorsque j'ai mis au monde ma 2 eme petite merveille, S, nous avons découvert quelques semaines plus tard, qu'elle souffrait d'allergies alimentaires. Elle réagissait à travers mon lait à ce que moi je mangeais (du peu que je pouvais manger lol) et j'ai du, avec l'aide d"une nutritionniste, changer du tout au tout mon alimentation.

En plus de ce que je ne mangeais déjà pas à cause de mes allergies, j'ai du couper:

Oeuf, produits laitier, boeuf et protéine bovine, poissons et crustacés, crucifères

J'ai fait cette diète évictive durant plus d'un an afin de permettre à ma puce de se débarassé de toutes ces allergies. Nous avons vaincu en grande partie car il ne lui reste qu'une seule allergie, encore inconnue, mais que l'ont soupçonne être l'arachide.

J'ai finalement pu réintroduire dans mon alimentation, graduellement, quelques aliments auxquels ma fille réagissait mais moi non.

Manger est un vrai casse-tête lorsqu'on souffre d'allergies alimentaires. Un simple souper au restaurant peut devenir une histoire d'horreur. Les gens sont mal informés au sujet des allergies et il s'agit pourtant là d'un des "fléau" du 21e sciècle.

Juste à regarder ce que l'on fait comme mutation à nos aliments .. rien pour aider notre corps à les recevoir gaiement. À quand des gènes d'araignée dans nos choux ?! Ça ne me surprendrait même pas que ce soit déjà fait.

Coup de foudre

Paranthèse : (Bien sur qu'il a raison mon amoureux. Bien sur qu'il sait que nous sommes à l'abri pourtout et en tout temps. Bien sur que de par ses pouvoirs magiques il pourrait nous protéger contre tous les maux de la terre. Mais ça c'est la faute de ses instincts de mâle primitif.

S'il fallait le rebaptiser moi je choisirais Thomas ! D'ailleurs pour les besoins de ce billet c'est ainsi que nous le nommerons. ) fin de la paranthèse.
****
Il est 22h00 et comme je monte à l'étage je sens que l'air est beaucoup plus frais. Ça sent l'orage. Question de faire refroidir la maison, par les temps chauds et humides que l'ont connait dernièrement, un ventilateur est placé dans la fenêtre de notre chambre. Elle pousse l'air frais de dehors dans la maison. Cet air est dirigé vers un autre ventilateur qui lui pousse l'air frais (de ce qui en reste ) dans la chambre de nos filles adorées. Bref, toute une invention de mon Thomas. Aussi farfelue cela puisse-t'il sembler, ça fonctionne !!!
Par contre, lorsque les éclaires se mettent à déchirer le ciel, le ventilateur devient une puissante arme à destruction massive. Il est d'ailleurs indiqué sur le dit appareil de ne " Jamais mettre le ventilateur dans une fenêtre lors d'orage, risques d'électrocution."
Bref un paratonnère directement dans ma chambre, à quelques pieds de mon lit. Cela ne m'inspire en rien le sommeil. Malgré tout, je me prépare tranquillement à regagner mes dousses couvertures de satin. Les éclaires se font de plus en plus puissantes. Tout cela me fascine. C'est vrai ! Je resterais des heures à les regarder illuminer la nuit. Chacune d'elle secout la maison durant quelques secondes; elles sont à moins de 10 km.
Je me glisse sous les couvertures, mais ne ferme pas les yeux. Le ventilateur fait un bruit infernal et je l'entends appeller les éclaires:" Venez électrocuter cette Petite Sybella sans défence qui bientôt roupillera sans se douter de rien". Je paranoïe ?! Oui certainement.. Thomas se joue de moi d'ailleurs.
Mais voilà que c'est son tour de monter faire sa toilette avant de venir me rejoindre dans ce qui sera bientôt notre cercueil. lol
Alors qu'il se met la tête dans le lavabo pour cracher cette pâte cancérigène avec laquelle nous nous empoisonnons 3 fois par jour (paranoïa encore une fois ?! je ne sais pas mais je l'utilise quand même.) Une puissante éclaire nous attaque. Je la vois dans le ciel qui fend et pulvérise tout sur son passage... je la vois et l'entend en même temps. Elle est là à quelques pas de mon ventilateur.
Ne faisant ni une ni deux je me lance en bas du lit et mon Thomas se frappe le front sur le robinet. (Il a fait le saut mon Thomas). La maison à raisonnée trèèèès longtemps mais mon coeur et mes jambes ont tremblés bien plus longtemps encore. On a eu la frousse. Thomas est d'ailleurs venu retirer le paratonnère de notre fenêtre; comme c'est étrange!!
Mais croyez le ou non........... 5 minutes plus tard il se relevait pour l'y réinstaler.
Je vous dis ce Thomas !!!

14 juillet 2006

C'est si simple dans le fond.

La recherche du bonheur fait le grand écran plusieurs fois par année, il est aussi le sujet de plusieurs bestsellers et est au centre de la vie de tous et chacun. On se gâche la vie avec des conneries, on se pose des milions de questions inutilement et on cherche le bonhoneur partout sauf où il se cache.

Mon amoureux a un cousin que nous appellerons Pop-Pop musique (nom qu'il lui donnait quand il était petit). Pop-Pop musique trouve le bonheur dans les petites choses de la vie. Lui et sa femme on fait un retour aux sources et nous avons eu le grand honneur d'être invités dans leur demeure lors de notre séjour à Ottawa. Ils vivent à Cantley à 30 minutes de Gatineau.

Lorsque nous sommes entrés dans le ville, tout respirait la joie. Même le MÉTRO avait l'air pépant de vie ! Plus nous avancions sur les petits chemins étroits et sinueux, plus nous reconnaissions là la personnalité de cette belle famille. :) Au bout de 15 min de mal de coeur dans les côtes, nous voilà, contournant un petit lac privé, et appercevant au loin une adresse peinte à la main maladroitement sur un bout de bois. On y est :D

La maison de Pop-Pop musique et sa famille est une histoire de coup de coeur. Pop voulait bâtir lui même sa maison, toute de bois, mais lui donner un air de loft de montréal. Il s'agit en fait d'une maison complètement à aire ouverte, avec 1 seule chambre avec mézzanine que toute la famille se partage.

Pop-Pop musique a 4 enfants: B, I, G et la petite dernière I. Ils dorment tous ensemble sur des matelas posés par terre, tous collés les uns contre les autres. Un au pied du lit, un à droite... ils partagent leurs nuits.

Je vais trop vite, je ne suis même pas sortie de la voiture que je vous parle déjà de l'intérieur de la maison.

L'extérieur est isolé, en plein milieu des bois. On entend les craquements de branches cassées par les petites pattes poilues des ratons laveur, des renards et des belettes. Je me dirige vers la maison et en ouvrant la porte... quel délice! Un mélange de bois et de cacao (le dessert est au four.)

Un cd des Cranberries tourne (j'adore!!). J'appercois du coin de l'oeil une petite chambre qui semble avoir été improvisée salle à dîner pour notre arrivée. Il y a une petite table, haute de 2 pieds, sur laquelle repose des chandeliers, des couverts, serviettes de table et ustensiles..... Je me dit que ce sera une très belle table pour les enfants! Quelle belle idée.

En avançant dans la superbe maison je remarque qu'il n'y a pas de table à manger, ni salle à dîner, ni rien qui ne présage un telle tel usage. 1+1 =2, je réalise que la table de "forturne" est leur table habituelle et je suis charmée.

Préparation du repas, j'avais apporté plein de bonnes choses pour faire une salade. C (épouse de Pop-Pop musique) avait préparé des tortillas au poulet, de sublimes boulettes de viande sucrées, du riz frit, crudités et j'en passe; un vrai festin.

Nous avons donc prit place par terre sur le tapis de bambou et avons débuté le repas; un des plus conviviale à mon avis ! Les enfants ont eu l'idée de prendre le dessert à la plage sur le bord du lac, quelle belle proposition.

Mouches noires, maringuins et autres suceurs de sang avaient aussi décidé de prendre le dessert sur la plage. Mais malgré tout ce fut un pur moment de bonheur. Les clapoutis de l'eau, les rires des enfants, l'odeur du café et le bon goût de chocolat, combinaison parfaite vers un bonheur assuré.

Nous sommes repartis vers notre chez nous passé 22h30 avec plus de 2h30 de route devant nous. Une force nous incitait à rester plus longtemps. On se sentait tellement bien à cet endroit avec ces gens. Une grande chimie ! Il y a eu des larmes de joies de versées, de beaux moments partagés.

Notre bonheur à nous il est dans notre maison, avec nos enfants et dans notre ville. Mais nous adorons puiser un peu de bonheur partout où il y en. C'est contagieux et on aime ca!


L'arbre à Bagels



Mise en situation: Assise à table O déguste un bagel fromage à la crème.

O: "Maman! Il y a plein de petites graines !"

Maman: "Oui, ce sont des graines de sésame."

O: "Ha oui ! Ca veut dire qu'on pourrait faire pousser plein de bagels dans le jardin ?!"

Maman:" mouhahahaha"

Après l'arbre à beigne d'Homer... voici l'arbre à Bagel hahaha!

13 juillet 2006

Histoire de famille

Gymnaste dans l'âme, gymnaste dans le sang... depuis ma naissance je devais être prédestinée à cela. J'ai toujours été très très flexible. Cascadeuse à mes heures, j'adorais faire des saltos avant sur le lit de mes parents, et ce, à peine agée de 3 ans.

7 ans en gymnastique artistique secteur compétitif et un peu plus d'un en en tant que contortionniste; je ne vivais que de ça. Pour une raison que j'explique encore mal, j'ai arrêté complètement vers 14 ans.

Mon hyperlasticité m'a toujours causé des ennuis, surtout au niveau de mes genous. Ennuis que je ressents énormément l'hiver encore aujourd'hui. Tout cela jumelé à mon artrite juvénile ça me gâche la vie tout l'hiver.

Depuis que O sait s'asseoir (ses 6 mois), elle s'asseoit en W. Elle est capable de faire des 360 avec ses genous et ce sans même se relever les fesses. Elle s'envoit les jambes vers l'arrière et se met les genous à l'enver (très difficile à expliquer.)

Ca ne lui avait jamais causé de problème jusqu'à tout dernièrement, elle s'est mise à avoir mal aux genous. On a cru à un problème plus grave et avons demandé des radiographies.

En mars dernier, nous sommes allés pour les radios et avons eu comme résultat qu' O avait une malformation des tybias. La pédiatre m'avais expliqué que ces derniers n'étaient pas identiques et que cela était problèmatique, qu'ils étaient même attachés à l'enver sur la rotule. Je n'ai jamais compris ce qu'elle voulait dire.

Alors voilà qu'enfin, ce matin, était venu le temps du RDV avec l'orthopédiste. Enfin se faire expliquer ce qu'il en est.

Et bien quel soulagement !! Oui O a mal aux jambes, oui sa rotule droite est plus haute que la normale, oui O est hyperlaste et ca lui causera quelques inconvénients dans la vie, mais rien n'est alarmant. Elle aura tout probablement des dyslocation au niveau des rotules (combien de fois durant mon enfance, en plein sur ma bicyclette, je devais m'arrêter pour replacer une rotule déboîtée), elle aura plus de risques de maux de dos et devra un peu plus tard faire un peu de physio probablement... mais c'est tout !!! Pour l'instant sa gymnastique (depuis 1 an) est une sorte de physio amusante pour elle et ca l'aide beaucoup à renforcir ses jambes.

Elle a les pieds plats (comme moi) mais à moins qu'elle ne se plaigne de douleur, aucune intervention requise à ce niveau.

S aussi est hyperlaste. Elle fait le grand ecart avec facilité depuis sa naissance, est hyper flexible de partout, a les pieds plats. Bref, 2 futures contortionnistes probablement.

C'est de famille !

12 juillet 2006

Quand la tête et le corps ne s'entendent plus....

Ma tête a beau le crier, le hurler, mon corps ne l'entend pas. Je ne suis plus enceinte. La vie s'est échapée de mon corps ce 30 juin dernier. Pourquoi mon corps est-il complètement détraqué ? Pourquoi aies-je si mal aux seins et pourquoi sont ils remplis de lait ? Pourquoi ces maux de coeur ? Pourquoi cette fatigue, ce ventre gonflé, ces étroudissements ? Pourquoi cette volonté intouchable de vouloir un autre enfant ? Pourquoi cette torture à me faire douter.

Enfant poquée

Avant hier soir, alors que S s'était endormie dans son assiette, nous jouions au sous-sol avec des "ballounes". Je gonflais le ballon au max et le laissais se dégonfler dans plusieurs tourbillons tous plus amusant les uns que les autres.

O était excitée, tantôt effrayée par le ballon qui s'approchait d'elle, tantôt crampée de rire devant autant d'accrobaties aériennes :lol
Alors que son papa lui fait la remarque :" Wow O, tu es donc bien énervée ce soir" (elle sautillait partout, tournait, une vraie danse de saint-guy).

30 sec plus tard ce qui devait arrivé arriva. BANG !! Elle est tombée en pleine face :( Elle s'est frappé la joue par terre dans un bruit de claquement assez effrayant :-
Comme je l'aide à s'asseoir, je remarque imédiatement l'horreur :( Elle a la joue déjà mauve, 3 fois de sa grosseur habituelle et O est si pâmée qu'elle ne respire plus. La douleur est horrible, elle a du mal à nous dire que ca lui fait mal. On pense immédiatement à une fracture au visage :- En peu de temps l'enflure se propage. Vite compresse froide... O est amorphe, elle ne pleure plus mais se plain d'une douleur affreuse.
Papa suggère d'aller décompresser dans la douche, se refraîchir et voir comment ca évolue.
Douche de 30 min, à la sortie c'est déjà mieux. Toujours aussi bleu, rouge, mauve, mais moins enflée un peu. Comme il est tard on décide de coucher O et voir si elle s'endormira. On ira consulter demain matin si c'est vraiment brisé qu'on se dit....
Le lendemain matin, c'est mauve mais sans plus. Quel soulagement. Ca ne semble pas fracturé, elle a une méchante prune par contre.
Dans l'après midi, alors que je range la vaisselle propre dans les armoires, O entreprend un jeu d'espionnage. Neffi (la chatte fugueuse) est sous une petite table pour enfant Ikea (ronde et verte lime pour celles qui connaissent). O se couche sur la table et décide de regarder la traquée surnoisement en se penchant par dessus le bord de la table.
Je ne la vois pas faire. Mais comme je me retourne je la vois qui tombe vers l'avant et se fracasse le nez sur le bois franc :cry Pauvre petite puce... Elle a le nez déjà tout rouge, mauve, bleu, et ca enfle.... Compresses froides (voyons elle va bien passer pour une enfant battue si on doit aller à l'hopital :( ).

Peu de temps après 2 cernes se dessinent sous ses yeux :s ca sent la fracture :( :( :(
O ne se plain plus de douleur au bout de 30 min. Je me suis donc dis que c'est le choc qui a fait les black eye.... Ce matin, elle a le nez jaune, les yeux mauve (légèrement ) et la joue très poquée.

Elle a réussi à tomber au moins 10 fois de plus depuis hier soir. Elle est tellement gaffeuse et malchanceuse. Elle se prend les orteils dans les cadres de porte, pile toujours sur les jouets qu'elle laisse trainer, s'enfarge dans les craques de céramique!!!

11 juillet 2006

Se découvrir...

Lorsque j'étais enfant, j'ai, comme tous les enfants, voulu exercer tous les métiers du monde. En passant de vétérinaire à ballerine, comédienne à pompière. Un jour est venu l'heure décisive, celle où je devais écrire sur papier, officiellement, ce que je voulais faire plus tard. Choisir un métier dans lequel je m'épanouirais toute ma vie.

J'ai d'abord voulu être Éducatrice en service de garde, mais selon les résultats des tests de l'orienteur je devais me diriger en art ou en écologie. Il est vrai que l'écologie me tien beaucoup à coeur, une mère Térésa nouveau genre. Mais je serais malheureuse dans ce domaine, beaucoup trop sensible.

Les arts ! Une véritable passion. Que ce soit dans les écrits, dans les visuels ou dans la musique, toutes les facettes de l'Art me passionnent. Je savais ce que je voulais faire mais j'étais convaincue que ce métier n'existait pas. Je voulais faire des affiches, des billets de spectacle, faire de la publicité visuelle sans pour autant être publiciste.

Ce jour là lorsque je suis entrée dans le bureau de l'orienteur j'étais convaincue d'en ressortir déçue de mon choix. Bien au contraire !!! Elle avait su mettre un mot sur mes espérances. Ce que je voulais devenir s'appellait une Graphiste !

L'aventure débuta donc l'année suivante avec mon entrée au CÉGEP. Cours de dessin, d'ordinateur, théorie de la couleur, édition.... WOW j'étais dans mon élément. Les 3 années passées à faire mon DEC en graphisme ont été merveilleuses. J'ai tout simplement adoré suivre cette formation et j'avais vraiment réussi à mettre le doigt sur ce qui me conviendrait le plus.

Déjà, à ma sortie du CEGEP, je voulais devenir travailleuse autonome. Pour moi le 9 à 5 dans un bureau a toujours faire la même chose ca ne m'intéressait pas dutout. J'ai eu assez de facilité à trouver des contrats. Cela fait maintenant 6 ans que je suis graphiste contractuelle. J'adore ce que je fais.

Suite à mon désir de devenir mère, suite à mes grossesses, j'ai développé une seconde passion; la maternité et la périnatalité. Je devais m'épanouir à ce niveau aussi ! C'était un appel très fort venant des tripes. A force de lire sur le sujet et de chercher une seconde vocation je suis tombée sur l'Accompagnement à la naissance. C'est ce que je veux faire, ca me rejoind complètement !

J'ai donc entrepris ma formation en tant qu'Accompagnante de base au CÉMA . J'ai graduée en mai dernier et je suis plus déterminée que jamais à faire ma place dans le milieu. Je veux suivre des couples à traver la magnifique aventure qu'est la maternité. Les aider à faire un choix éclairé, vivre la grossesse et l'accouchement selon leur volonté, à leur image.

J'ai 25 ans depuis le 2 juin. Mère de 2 fillettes merveilleuse, 2 métiers à exercer + celui d'être maman à la maison. Je me découvre de jour en jour à traver les choix que je fais, les évènements qui surviennent... Ca fait du bien de s'écouter et de faire des choix pour soi de temps en temps :)

09 juillet 2006

Partira, partira pas...

3 juillet

Après une douce nuit de sommeil réparateur, la voix d'O vint nous réveiller. Elle avait passé la barrière de sa chambre et flatait doucement Bonzaï, notre matou noir. C'est la journée de notre départ pour Ottawa.

Tout se passe comme prévu, tout est prèt. On charge la voiture. Les 3 félins de la maison regagnent leur chambre au sous-sol. Soudain, mon amoureux décide de réparer les lunettes fumées d' O. Le tournevis se trouve dans la chambre féline. Pendant qu'il descend au sous-sol, j'entreprends d'asseoir les filles dans la voiture, laissant la porte d'entrée complètement ouverte.

Malheur!!! Neffi, la chatte fugueuse, profite de l'inatention de mon amoureux pour prendre la fuite. Quoi de mieux qu'une porte ouverte sur la liberté. Ni vu ni connu, Neffi disparait dans la nature. Pas question de partir une semaine en laissant la fugueuse dehors.

Ça y est ! Je repère la fugitive. Surnoisement, et selon des tactictes dignes de l'armée, je surveille l'ennemi du coin de l'oeil tout en avançant mine de rien. Pas de chance, elle devine mon stratagème et passe sous la clotûre. Ce n'est pas vrai que ce chat va retarder notre départ ! J'entre en terrain inconnu (celui du voisin) et repère neffi qui déguste quelques brins d'herbe. Je vois dans ses yeux que ce ne sera pas facile.

Repasse sous la clotûre, moi par dessus (quelle accrobate lol ), elle se lance dans les rosiers. Ça y est tu es fichue ma vieille. Le renfort arrive enfin ( mon amoureux) non pas s'en m'être époumonnée par contre lol. Telle une amazone je saute sur la fugitive, l'attrapant par le cou et me plantant quelques épines dans les mains au passage. Nous partirons enfin que je me dis....

Mon amoureux raccompagne Neffi dans sa chambre, mais à quelques pas de la porte, elle déjoue ses réflèxes de maître et lui échappe de plus belle. Heureusement, la porte d'entrée en haut est fermée. À droite, à gauche, l'amoureux n'en peut plus... et la chatte effrayée se terre derrière l'écran géant dans le salon. Bordel... elle y pisse.

C'en est trop. L'homme est à bout de ressource et vient chercher l'être suppérieur... MOI lol C'est sans trop de mal que je réussi à mettre la chatte en confiance. Dégoulinante d'urine, tant pis pour elle, elle restera dans sa chambre, sale et se décrottera elle même.

ENFIN!!! Une fois le bordel nettoyé, nous prenons place à bord de notre engin de voyage et partons sur les routes du Québec vers un Ottawa lointain.

02 juillet 2006

Je portais la vie

La vie s'était glissée en moi, depuis environ 7 semaines déjà. Bien que je me sois doutée, dans les débuts, qu'un petit être grandissait dans mon ventre, les tests négatifs à l'hopital m'avaient convaincu qu'il n'en était rien. Et bien c'est le 30 juin dernier que mon petit bébé à quitté mon corps. Il était si minuscule, je l'avais là entre les mains, sur un papier. À l'examiner, sachant très bien que c'était mon bébé, mais n'osant trop y croire.

Il a bien fallu que je le montre au papa, question de confirmer mes soupçons. C'était trop évident, il n'a pas pu le nier. Ne sachant trop quoi faire, je l'ai laissé partir; dans la toilette. Ca m'a semblé si injuste après coup. Comme si j'avais jeté mon bébé à la flotte :( Mais il est dans mon coeur.

J'ai encore des vestiges de son passage. Dans ma mémoire, car à jamais y restera gravé ce petit embryon que j'ai tenu quelques minutes entre mes mains. Dans mon corps, car pour l'instant montée laiteuse et mal de coeur se sont associés afin de me rapperler son court passage....

Le pire dans tout ca, c'est d'avoir eu si mal durant autant de mois, d'avoir souffert jusqu'à ne plus pouvoir marcher, croyant que mon stérilet m'avait fait défaut. M'être retrouvée à l'hopital, croyant en une grossesse ectopique pour me faire finalement dire que non, aucun bébé ne se trouvait dans mon utérus, que seul mon stérilet était responsable de ma douleur car il s'était déplacé. J'étais pourtant alors enceinte de 3 sem.... aucun médecin n'a pu le voir. J'ai fait de la gymnastique, des mouvements interdits durant la grossesse, demandant une grande flexibilité, rien pour aider ce petit bébé à s'accrocher.

Mais il faut voir la réalité en face, il n'avait pas les conditions optimales pour se faire un nid. Vivement que ce stérilet sorte de mon corps; il ne m'a apporté que douleurs et tracas durant la dernière année !